jeudi 23 août 2012

Ce qui rend heureux.

Parfois, quand tout semble aller mal, le mieux, c'est de se rappeler que tout pourrait aller encore plus mal!

Je suis une adepte de la pensée positive, pas vraiment par choix, mais plus par obligation. Si je n'étais pas positive, je serais dépressive! Les briques nous tombent dessus sans arrêt depuis 1 an, c'est pas jojo par ici.

Un matin, j'en ai eu assez de me traîner hors du lit en râlant que ''seulement si je pouvais...''. Je me suis rendue compte que non-seulement, je pouvais, mais que si je me donnais les moyens de mes ambitions, je pouvais (presque) tout faire.

Depuis ce temps, quand quelque chose va mal, je m'accorde une soirée pour pleurer et broyer du noir. Juste une. Après, c'est fini, on fait des démarches, on rentre dans l'action. On bouge pour éviter de rester coincée dans cycle.  Il y a toujours quelque chose à faire pour régler les choses!

Récemment, j'ai coulé le cours de maths qui m'aurait permis de faire mon entrée à l'université en septembre. J'ai pleuré tout le chemin de Trois-Rivières à Sherbrooke. En arrivant ici, j'avais mon plan. Le lendemain, je me présentais au Cégep, je remplissais une demande d'inscription et je m'assurais d'être à l'école en septembre. Puis, j'ai appelé l'université. J'ai posé des questions: qu'est-ce qu'il y avait à faire, pouvais-je reprendre le cours en même temps que la première session?, ect.

La réponse? Oui. Si je m'étais assis sur mon divan et que j'aurais pleuré toute la semaine, je n'aurais jamais su que je pouvais entrer à l'université et que je devais suivre le cours en parallèle au Cégep. Les inscriptions au cégep auraient été fermées et je me serais retrouvée coincée, le bec à l'eau! Alors, oui, ça m'a demandé des efforts (et ça m'en demandera encore durant la session!), mais ça en valait la peine!

Gros-Loup a perdu son emploi au début de l'été. Juste une Fifille qui travaille, ça fait vivre le monde, mais bien juste! Au lieu de se dire que la vie était injuste, nous nous sommes fait un budget qui comptait seulement  mon salaire et nous avons vu le bon côté des choses: Gros-Loup a été à la maison tout l'été et la peinture a été faite dans un temps record! En plus, nous avons perdu du poids car le budget fast-food est le premier qui a été rayé de la carte!

En allant au Maxi mardi, j'ai entendu quelque chose de trèstriste: un petit garçon qui demande à sa mère (qui semble faire une épicerie de retour à l'école) s'ils auront assez d'argent pour acheter tout ça. Sa mère lui a répondu, '' on verra à la caisse...''. C'est là que je me suis dit que j'avais de la chance. Mon frigo est plein, je paies les factures et nous avons même le câble. Comme quoi tout pourrait toujours être pire...

Tout ça pour dire que je crois qu'il faut apprendre à être heureux sur des choses du quotidiens: la café le matin, du pain chaud qui sort de notre four, un chum qui fait la vaisselle quand on travaille, notre auto qui part le matin, toutes ces petites choses que l'on prend pour acquises, mais qui sont, après tout, si fragiles.

Cette scène me fait toujours sourire! 
Désolée pour le petit texte pop-psycho ce matin, j'en avais un peu besoin :). Et je vous prépare un article sur les trouvailles pratique du sous-sol d'église!

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